La forêt française est sous pression

Ces dernières décennies marquent une accélération de l’industrialisation de la forêt, de sa standardisation et des pertes écologiques et sociales qui en découlent.

Découvrir les enjeux

L’histoire de l’agriculture intensive se rejoue en forêt !
Cette industrialisation augmente la vulnérabilité de la forêt au réchauffement climatique alors même qu’elle joue un rôle essentiel dans la régulation du climat, l’équilibre des écosystèmes, l’épuration de l’eau et de l’air.

  • La forêt française est privée à 75% et seulement 2% des propriétaires possèdent 50% de la surface. Les propriétaires sont de plus en plus des personnes morales de type banques, assurances, ...
    La forêt est devenue un portefeuille d’investissement qui vient juste après la bourse et l’immobilier.
  • Le marché du bois est devenu mondial. La gestion forestière est orientée pour produire des bois standardisés, de faible diamètre, issu d’un nombre limité d’essences d’arbres à croissance rapide.
    La forêt est gérée comme un champ agricole : monoculture (une seule essence d’arbre), engrais, pesticides, mécanisation lourde et coupe rase précoce.
    Cette standardisation de la gestion forestière appauvrit les sols, la forêt et l’expose à un risque sanitaire important face au changement climatique. Les bois standardisés font le tour de la planète au détriment de l’environnement et de l’emploi rural.